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Couverture du premier numéro de la revue Surréalisme (octobre 1924. Maquette Robert Delaunay.

Dès sa naissance, le surréalisme avait déjà ses dissidents. Créée par le poète et écri­vain trilingue Ivan Goll, cette revue éponyme à parution unique illustre la première querelle qui a opposé certains artistes et écrivains à André Breton et son Manifeste. Contre la « toute-puissance du rêve » et l’intervention des théories freudiennes dans la littérature, ces auteurs se revendiquent d’Apollinaire et de son travail sur le langage, renouant avec la nature comme « émotion première de l’homme ». Le surréalisme se conjugue définitivement bien au pluriel.

Dans cette période particulièrement inquiétante, le PCF souhaite revenir sur ce que fut la révolution surréaliste au regard de la perspective révolutionnaire du communisme. Alors que l’on célèbre ses cent ans, il est capital de revenir sur les liens tumultueux mais aussi féconds qu’entretint le mouvement surréaliste avec le Parti communiste, des années 1930 à nos jours, sur l’acharnement du surréalisme à proposer de nouvelles lectures du réel, nourries d’une opposition frontale à la guerre et d’un refus des conformismes, tant artistiques que politiques. Notre proposition vise à une appropriation collective de cette séquence et à mettre en regard les enjeux politiques et esthétiques contemporains avec les intuitions surréalistes.

Pierre Dharréville et la commission Culture du Parti communiste ont organisé une soirée : « C’est complètement surréaliste/Communisme, art, révolution » le vendredi 7 février 2025 au siège du PCF, espace Niemeyer.

Les militantes et militants de la commission Culture du PCF.

Cause commune n° 42 • janvier/février 2025