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Gomor, Money Hunter, peinture sur vingt et un authentiques billets de banque de 1 dollar, 2018.

Gomor naît en 1992 à Paris. Il commence la peinture par des graffitis et des tags à la bombe. En 2015, inspiré par les comics dont il s’approprie des sujets, il expérimente de nouveaux supports et de nouvelles techniques.
Le graffiti reflétera l’esprit de son univers qu’il met en scène sur des fonds abstraits, colorés, jouant sur l’équilibre entre les lignes soignées du pop art et la spontanéité du street art. Il poursuit l’esprit du pop art (cf. Andy Warhol, Roy Lichtenstein) en figurant des héros de la pop culture (Wonder Woman, Cat Woman, Superman, Batman…) et de la BD (Picsou, Daisy, Mickey…), se les approprie, les détourne, utilise les codes du monde de la mode, les insère dans notre monde ostentatoire, et les associe à ceux, contemporains, du street art. À travers des œuvres faussement enfantines, il dénonce les excès des sociétés capitalistes, mêlant l’innocence de l’enfance et la voracité du capitalisme. Ses œuvres, vendues en galeries sont, pour la plupart, des acryliques sur toile. Il s’exprime également sur des objets du quotidien, par exemple des boîtes aux lettres.
Gérard Legrip