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Présenter des femmes aux élections municipales de 1925 alors qu’elles n’avaient pas le droit de vote, mener le combat pour obtenir ce droit de vote et lutter pour l’abolition de la prostitution à la Libération, batailler pour le droit à la contraception et à l’avortement dans les années 1970… le combat féministe a toujours été au cœur du combat communiste, depuis Engels qui écrivait en 1884 dans L’Origine de la famille, de la propriété et de l’État  cette formule désormais célèbre : « Dans la famille, l’homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat. »

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Après le grand mouvement d’émancipation de la fin du XXe siècle, où la lutte pour l’égalité a imposé une série d’avancées démocratiques et sociales, nous assistions en ce début de XXIe siècle à ce qui pouvait apparaître comme un essoufflement, couplé d’une contre-offensive idéologique des réactionnaires. Des Éric Zemmour de tous poils pouvaient parader sur les plateaux télévisés sans qu’aucun s’en émeuve ; la téléréalité annonçait le retour de la « femme objet », parfaitement complétée en cela par une poussée des intégrismes religieux sur fond de « choc des civilisations »… Les progressistes s’alarmaient à juste titre de ce qui semblait annoncer une « vague brune », sur fond de politiques d’austérité frappant toutes les institutions de défense des droits des femmes (plannings familiaux, structures d’accueil, centres de planification) et de ce qui semblait être une indifférence quasi générale, d’aucuns répétant que l’égalité était maintenant assurée, et qu’il n’y avait plus à se battre.

« Derrière ce cri collectif, c’est bien un système qui est remis en question : ce capitalisme qui entretient le patriarcat comme mode de domination, qui transforme les individus en marchandises et les rapports humains en rapports de consommation oppressive. »

Et, en cet automne 2017, il fallut la parole d’une femme, d’une actrice, pour briser le mur du silence. Une femme, suivie par des milliers d’autres, pour dénoncer sur la place publique l’oppression permanente bel et bien vivante d’une moitié de l’humanité, sous sa forme la plus crue : les violences faites aux femmes. Au travers du mouvement #MeToo / #Balancetonporc, c’est cette aspiration à l’égalité qui ressurgit tel un torrent et déferle sur la société, cette aspiration toute simple au droit à la dignité et à la paix.
En face, les réactionnaires aboient, les « libéraux » s’agitent et brassent de l’air en espérant que ça passe. Car derrière ce cri collectif, c’est bien un système qui est remis en question : ce capitalisme qui entretient le patriarcat comme mode de domination, qui transforme les individus en marchandises et les rapports humains en rapports de consommation oppressive. Au travers de la lutte des femmes, c’est la lutte des classes qui refait surface sur un terrain où ils ne l’attendaient pas. C’est ce dont ils ont peur, et c’est pour cela qu’ils tentent par tous les moyens de faire diversion.
En tant que communistes, nous devons saisir l’ampleur des enjeux autour de ce combat. Il nous faut évidemment prendre la mesure des progrès qu’il reste à faire pour garantir l’égalité dans notre organisation mais, au-delà de ça, c’est bel et bien dans la société que nous devons mener la bataille. Le Parti communiste peut être un outil pour permettre à ces milliers de femmes de s’organiser pour porter ce combat sur le champ politique, et pour cela c’est dans l’espace public qu’il faut intervenir. Ce numéro se donne pour objectif de vous y aider, chacune et chacun à votre niveau, en déclinant localement des actions et des initiatives concrètes.

Jérémie Giono

Abécédaire

Féminisme. Ensemble des courants de pensée qui prônent l’égalité entre les hommes et les femmes. Contrairement à ce qu’affirment les réactionnaires, il ne s’agit pas d’inverser la domination mais de l’abolir, le féminisme ne porte donc aucune forme de « violence », et dire que « l’on est pour l’égalité mais pas féministe » est un non-sens.

Genre. Ensemble des différences non biologiques entre le masculin et le féminin. Construction sociale qui forge les comportements et les personnalités en profondeur, au cœur de l’édification de l’identité.

Neutralité. Illusion souvent présente dans les organisations de gauche, selon laquelle il suffirait d’être favorable à l’égalité en théorie pour qu’elle se réalise en pratique. Rien n’est « neutre » ; dès lors qu’il s’agit de lutter contre des préjugés sociaux, il faut être volontariste.

Parité. Principe d’organisation contraignant visant à corriger de manière volontariste les inégalités construites par la société. La parité ne peut se limiter à la composition administrative de nos directions, elle doit aussi se décliner dans la pratique quotidienne (tours de parole, répartition des responsabilités, etc.).

Patriarcat. Forme d’organisation sociale fondée sur la détention de l’autorité (morale, intellectuelle, technique, politique, etc.) par les hommes. Trait structurellement inégalitaire de l’organisation des sociétés humaines concernées.

Violences. Aussi bien physiques (agressions, coups et blessures, viols…) que psychologiques (harcèlement, sexisme, etc.). Ces dernières sont plus insidieuses et parfois plus difficiles à repérer, mais peuvent être tout aussi destructrices.

Un combat au cœur de la lutte de classes

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Entretien avec Hélène Bidard, coresponsable de la commission nationale Droit des femmes/Féminisme 

Comment analyses-tu la période que nous vivons, du point de vue du combat féministe dans notre pays ?
Nous assistons ces derniers mois à une véritable révolte internationale sur la question des violences faites aux femmes. Elle prend des formes originales, via les réseaux sociaux notamment, mais c’est le seul mouvement social d’ampleur dans la période, et qui dure !
Pour autant, si le cœur du mouvement féministe formule des revendications, celles-ci n’arrivent pas pour l’instant à passer le mur médiatique. Mais le fait que la haute bourgeoisie ait été contrainte de s’organiser pour protéger les siens (au travers de la « tribune anti-Meetoo ») est le symptôme que ce combat est majoritaire dans la société : il existe une brèche profonde dans le système de domination patriarcal.

Quel doit être le rôle du Parti communiste dans cette période ?
Ce qu’il faut comprendre – et expliquer –, c’est que la lutte pour les droits des femmes n’est pas une lutte parmi d’autres, à ranger aux côtés des sujets dits « sociétaux » : dès lors qu’il y a une violence genrée, il y a un contrôle des rapports sociaux qui s’exerce par la violence. Combattre cela, c’est se battre pour libérer le potentiel humain émancipateur, sur tous les plans. Féministes communistes, nous affirmons donc que ce combat est bien au cœur de la lutte des classes. Il faut prendre conscience du potentiel révolutionnaire de ce mouvement. Par conséquent, notre rôle doit être de pousser pour permettre la transformation de la révolte en mouvement conscient, par la cristallisation de revendications concrètes qui appellent une réponse institutionnelle. Nous devons briser la stratégie de communication de l’Élysée, qui multiplie les annonces tout en baissant les budgets alloués.

Comment s’y prendre concrètement ?
Le premier enjeu, c’est la formation des communistes sur le sujet : apprendre à comprendre le système patriarcal, son existence propre et sa dialectique avec le capitalisme. En partant de là, nous pouvons articuler la réflexion sur l’évolution de nos pratiques « internes » avec l’engagement dans l’action « externe », de sorte à porter un discours identifiant et engageant pour les femmes, à parler par et pour elles, afin d’être identifié comme un outil d’émancipation par elles.
Il ne faut pas hésiter à prendre contact avec les forces organisées qui mènent ce combat, associations et syndicats, pour échanger ensemble sur les actions qu’il est possible d’engager en commun. Le mouvement féministe est divers, mais a en commun la recherche de l’émancipation ; nous pouvons donc avancer ensemble.
Au-delà de la réflexion, il est ensuite fondamental de passer à l’action, en construisant des initiatives publiques. En phase de préparation, il est important de déconstruire les présupposés inculqués par la société, en utilisant différents outils de régulation de l’échange pour rétablir activement l’égalité réelle : elle ne s’installe pas naturellement, elle s’organise. Garantir la libération de la parole, l’écoute, l’horizontalité, c’est fournir un espace quasi unique, donc c’est être utile, c’est un point de départ.
Enfin, il est important de porter un discours unifiant, en partant des préoccupations des femmes, de leur vécu concret. La réduction du temps de travail à 32 heures est une revendication féministe, en cela qu’elle libère le temps pour l’égalité domestique et met fin aux temps partiels imposés… Cette approche est largement généralisable, et doit l’être si nous voulons nous adresser aux femmes pour leur donner les moyens de défendre leurs droits !

 

Pratiques externes

Le Parti communiste peut et doit agir au cœur de la société pour porter le combat féministe dans l’espace public.

Solliciter le mouvement féministe dans sa diversité 
- > Ce mouvement est varié, depuis les structures institutionnelles jusqu’aux associations militantes, voire activistes, en passant par les collectifs d’accom­pa­gnement qui déploient leur action au quotidien. Solliciter des forces féministes pour préparer une initiative, c’est contribuer à fédérer ces forces sur une action commune, c’est profiter de leurs expériences, c’est construire des liens utiles au combat commun.
- > Faire appel à des forces féministes existantes, c’est pouvoir constituer des initiatives variées, c’est donner de la visibilité à leurs combats spécifiques comme au combat politique plus largement.
- > Participer aux collectifs féministes interorganisations en tant que parti, c’est contribuer aux actions menées ensemble, et apporter notre propre regard pour enrichir la réflexion collective.

Construire des temps de libération de la parole 
Le premier besoin d’un mouvement d’émancipation, c’est de verbaliser. La dimension de libération de la parole est donc importante sur ce combat qui touche très souvent au vécu intime, plus encore peut-être que pour d’autres.
- > La formule « café-débat » permet un échange plus convivial que la traditionnelle réunion publique, grâce à un agencement et à une animation plus chaleureuse.
- > La présence de témoignages d’intervenantes peut permettre de lancer l’échange autour des expériences de chacune, en plaçant les animatrices sur un plan d’égalité avec les participantes. l

Pratiques internes

Le Parti communiste n’est pas coupé de la société, et sans que nous nous en rendions compte, nous avons tendance à reproduire les schémas dominants : majoritairement, les hommes prennent plus facilement la parole en public, ont plus confiance en eux et, in fine, acceptent plus facilement des responsabilités.

La prise de parole en réunion  
- > Faire des statistiques de répartition des prises de parole, en nombre d’interventions et en temps de parole, et les communiquer à la fin des réunions pour sensibiliser l’ensemble des camarades.
- > Mettre en place un tour de parole avec inscription et limitation du temps de parole.
- > Travailler en petits groupes pour libérer la parole.
- > Séquencer les réunions en plusieurs points, répartir les introductions, anticiper celles-ci pour permettre aux camarades les moins à l’aise de préparer les points introductifs..

L’investissement militant  
La vie de famille repose bien trop souvent sur les femmes, et nos réunions peuvent parfois entrer en conflit avec le fait de garder les enfants.
- > Revoir les horaires de réunion avec les personnes concernées : le soir n’est pas forcément le plus pertinent. Sonder les camarades, expérimenter différents horaires.
- > Créer un système de « garderie » pendant les réunions longues, organisé et assumé par le parti. Par exemple, ce système a été mis en place pendant les universités d’été, en faisant appel à des JC titulaires du BAFA.

La prise de responsabilité 
- > Dans la mesure du possible, chercher à construire des binômes paritaires sur chaque responsabilité.
- > Consacrer une attention particulière à la montée en compétences, l’émergence et l’affirmation des camarades féminines, notamment dans l’accès aux formations politiques et au pilotage d’initiatives militantes.
En résumé, ne pas se laisser aller au « naturel » qui conduit à reproduire « naturellement » le fonctionnement de la société, mais au contraire faire évoluer nos pratiques avec volontarisme !

#MeToo et nous

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Trois questions à Camille Lainé, secrétaire générale du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF)

Comment avez-vous ressenti le mouvement « MeToo » dans la jeunesse ?
Il faut d’abord dire qu’on assiste depuis plusieurs années à une prise de conscience accrue sur la question de l’égalité au sein de la jeunesse, que nous ressentons au MJCF par un vrai regain d’intérêt. De ce fait, de nombreuses femmes du MJCF ont participé à cette grande libération de la parole sur les réseaux sociaux, et nous avons immédiatement pris la mesure de l’ampleur de ce mouvement.
Même si nos générations ont vécu dans un environnement différent de celui de nos parents – le travail des femmes est désormais la norme, de même que, pour une part, le partage des tâches ménagères, même si l’essentiel de la charge mentale liée au foyer repose toujours sur les femmes –, il faut souligner que les victoires spécifiques du XXe siècle n’ont pas aboli pour autant la domination masculine, qui reste un trait structurant de notre société. Il est donc logique que la jeunesse d’aujourd’hui soit motrice sur la poursuite de ces combats, notamment pour l’éradication des violences faites aux femmes.

Quelles actions politiques le MJCF a engagées suite à ce mouvement ?
Le MJCF était déjà partie prenante du mouvement féministe avant « MeToo » : nous participons depuis près de dix ans au CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), et nous organisons chaque année des actions autour du 8 mars (journée internationale de lutte des droits des femmes) et du 25 novembre (journée internationale contre les violences faites aux femmes).
Cette année, nous avons été à l’initiative d’une conférence publique juste après la manifestation du 25 novembre, sur le thème « Balance ton porc, et après ? » pour commencer à tracer des perspectives politiques sur la durée. Nous avons débattu et voté une résolution lors de l’assemblée nationale des animateurs et animatrices du mouvement de décembre 2017, avec pour objectif de nous doter d’un plan de travail ambitieux pour 2018. Au programme notamment, faire de la traditionnelle semaine du féminisme, qui se tient autour du 8 mars, un événement d’ampleur : il ne s’agira plus seulement d’organiser des conférences dans les universités, mais aussi d’impulser dans chaque département des actions dans l’espace public, pour rendre visible ce combat auprès des jeunes.

Et sur le plan interne, en termes de pratiques d’organisation ?
Nous n’avons pas attendu que Le Monde fasse un article pour agir sur le sujet : dès novembre, nous avons ouvert notre conseil national sur une séance d’échan­ges et de formation sur ce sujet, et nous avons constitué un groupe de travail au sein de la direction nationale pour préparer notre semaine du féminisme. On peut noter une réelle prise de conscience, y compris chez les jeunes hommes : une nouvelle révolution s’opère sur le plan des mentalités, ce qui est un vrai point d’appui pour l’avenir.
Si la parité est devenue la norme au plan national, il reste encore beaucoup à faire pour permettre aux jeunes femmes de prendre toute leur place dans le mouvement, au plan local comme au plan national, et nous allons redoubler de volontarisme dans ce domaine. Un plan de formation des responsables est en cours de construction, en partenariat avec des professionnels de ce domaine.

Construire une commission féminisme dans les fédérations

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Entretien avec Véronique Marouzé, responsable de la commission Féminisme au sein de la fédération des Bouches-du-Rhône.
Le combat féministe de Véronique Marouzé, membre de la section d’Aix-en-Provence, ne date pas d’hier. C’est même ce qui l’a conduite au parti. Tout d’abord adhérente d’Osez le féminisme, elle prend conscience de la nécessité de l’engagement au parti pour prolonger son combat. Dès lors, Véronique va agir pour mobiliser à la fois les camarades sur cette thématique, et pour inscrire cette action au quotidien dans le département. Lorsqu’elle devient secrétaire de la section d’Aix, la commission Féminisme est alors embryon­naire, et il y a du travail. Cela a commencé par des actions « internes », notamment une formation sur le féminisme, avec l’implication soulignée de Pierre Dharréville, alors secrétaire fédéral.
S’ensuit une montée en puissance, et lorsqu’elle est chargée de la commission au niveau fédéral, Véronique est porteuse d’une grande ambition : construire une équipe qui s’empare de cette question avec un ou une référente dans les quarante-deux sections du département. Véronique souligne l’apport efficace de la commission nationale du parti qui se réunit à Paris le samedi, permettant aux camarades de province de s’impliquer.
Aujourd’hui, le chemin reste encore long, mais les premiers fruits commencent à être récoltés.
Véronique souligne tout d’abord que cette question est mieux prise en compte dans la fédération, attentive à ce sujet. De plus, une information efficace au sein du parti a permis une implication grandissante des camarades dans les actions et mobilisations menées par le collectif « Droit des femmes », dont le PCF est membre actif. La visibilité de ces combats et la présence des communistes dans ceux-ci sont très positives.
La Marseillaise a sollicité les camarades pour un débat sur la question des violences faites aux femmes, avec double page dans le quotidien et enregistrement audio réécoutable sur le site Internet de l’organe de presse.
Finalement, l’expérience de Véronique Marouzé et des camarades des Bouches-du-Rhône invite à se saisir à bras-le-corps de cette question en menant de front, dans l’organisation et dans la société, un travail de sensibilisation conduisant à l’implication politique du plus grand nombre.

Nanterre : front uni contre les violences !

Dans le cadre des états généraux du progrès social, la fédération des Hauts-de-Seine et la section de Nanterre ont organisé début février une initiative féministe « Violences sexistes et sexuelles : tolérance zéro ». Six intervenantes ont pu développer l’ensemble des facettes des violences qui s’expriment dans la société, depuis les violences au travail, avec une syndicaliste de la CGT, jusqu’aux violences spécifiques subies par les femmes migrantes, avec la présidente de l’ASTI (Association de solidarité avec tout-es les immigré-es) du territoire. La présidente de la section locale de Femmes solidaires a présenté les initiatives de sensibilisation menées par l’association en milieu scolaire, et la responsable de l’Observatoire des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis est revenue sur les mesures mises en œuvre par cette institution, bâtie au temps où la majorité communiste dirigeait le département. Elsa Faucillon, députée, a conclu en mettant en perspective le combat politique du Parti communiste aux côtés des femmes et du mouvement féministe.
Ce débat public s’inscrivait dans la continuité de deux autres initiatives menées en novembre et décembre, les « rendez-vous féministes ». Impulsées par Lauren Genthon, conseillère départementale communiste de Nanterre, ces actions ont allié débats publics, informations sur les dispositifs d’aides et les droits, temps de libération de la parole, et même une initiation de self-defense avec une championne de boxe française !

« La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui est le nôtre, car il ne peut y avoir d’égalité entre les femmes et les hommes si on ne débarrasse pas la société de ce fléau. Il est donc inadmissible que de tels agissements existent dans nos organisations politiques. Face au harcèlement sexiste et sexuel, c’est tolérance zéro ! »
Pierre Laurent, secretaire national du PCF • 8 janvier 2018

Au travers de ces actions, les communistes de Nanterre agissent sur tous les fronts du combat féministe. D’un côté, il s’agit de renforcer la démarche « MeToo » en encourageant les femmes à s’exprimer et à faire valoir leurs droits ; de l’autre, ces temps permettent de formuler des revendications politiques structurantes en terme de politiques publiques ; enfin, tout le processus est construit avec l’ensemble des forces féministes du territoire, aussi bien syndicales qu’associatives ou institutionnelles. Une très belle expérience de déclinaison offensive de la campagne féministe du PCF !